Acceuil  |  Fonds d'écran  |  Économiseurs d'écran  |  Jeux  |  Écrire à Naskita  |    

>Accueil
>Comment plaire ? >L'art de la conversation >Influencer les autres >Le pouvoir du sourire >Témoigner son intérêt
>Éviter la critique >Éviter la controverse >Domination & soumission >Les tempéraments >La personnalité
>Les personnalités >Vaincre sa timidité >Conseils important >Règles importantes



Leçon 6 - ÉVITER LA CRITIQUE

Avez-vous remarqué que lorsque quelque chose nous déplaît, nous avons tendance à réagir vivement, mais que nous restons la plupart du temps silencieux quand nous sommes satisfait?

Qu'une personne arrive en retard à un rendez-vous et nous lui en ferons plus sûrement la remarque que son exactitude. Nous blâmerons l'interruption d'un service public en oubliant d'en féliciter son bon fonctionnement. La nature humaine est ainsi faite que:

Les qualités nous semblent toujours plus lointaines que les défauts.

Nous sommes vifs à critiquer, juger et condamner, mais lents à la compréhension, à la tolérance et au pardon.

Les conséquences de la critique
Il faut savoir que lorsque vous critiquez une personne, vous provoquez chez elle une réaction de défense qui la pousse à se justifier. De plus, la critique est souvent considérée par la personne que l'on critique, consciemment ou non, comme la manifestation de votre volonté d'affirmer sur elle votre supériorité, de faire valoir votre intelligence ou pire encore de vouloir l'humilier. Une telle réaction peut provoquer chez cette personne de l'amertume ou de la rancune que le temps ne suffit pas toujours à éffacer définitvement. Bien qu'une critique puisse être constructive elle peut aussi être blessante si elle manque de tact.

On critique principalement pour obtenir un changement ou une amélioration. Mais il faut savoir que la critique ne provoque jamais de changement permanent chez une personne et qu'en fait d'amélioration elle est plutôt une source de découragement., Plutôt que de critiquer l'autre, ne serait-il pas plus simple de tenter de corriger notre attitude? Demandez-vous avant de critiquer ce qui vous motive sincèrement et si les conséquences qui peuvent découler de vos critiques en valent la peine?

Il ne faut pas être très intelligent pour critiquer,
mais il faut l'être davantage pour se mettre à la place de l'autre

Avant de critiquer, essayer de vous mettre un instant à la place de l'autre et imaginez comment vous rensentiriez cette critique. Si vous devez absolument émettre une critique, sachez qu'il est plus facile de la faire accepter à votre interlocuteur après un compliment sur ses qualités. Le directeur d'une entreprise m'écrivait récemment qu'il avait un problème avec sa secrétaire qui faisait parfois des fautes dans son courrier. Il lui fit quelques critiques à ce sujet, sans résoudre le problème et en provoquant certaines tensions contre productive au bureau. Après avoir lu "Comment se faire des amis et réussir sa vie" il aborda sa secrétaire de la façon suivante"

"Sachez, Madame D. que je n'ai pas souvent eu l'occasion de vous dire combien j'appréciais l'éfficacité de votre travail. Vos dossiers sont bien rédigés et mettent en valeur notre entreprise, même si parfois il s'y trouve quelques petites fautes mineures, dues probablement à la fatigue, car je sais que votre professionalisme ne souffrirait pas ces imperfections. Je suis fier de vous avoir dans notre équipe et de pouvoir compter sur vous en toutes circonstances".

Dans les semaines qui suivirent les fautes disparurent progressivement.

On obtient davantage par la stimulation que par la réprimande.

Sur le plan professionnel, la critique est le meilleur moyen de tuer les ambitions d'une personne. C'est en encourageant une personne qu'on révèle toute sa potentialité et que l'on permet l'éclosion de ses dons naturels.

Quand nous sommes dans l'erreur
"L'erreur est humaine" comme le dit le dicton. Nous sommes tous concernés, qu'il s'agisse d'erreur de jugement, de compréhension, d'opinion, de choix, d'évaluation etc... Quand nous faisons une erreur nous le reconnaissons volontier à nous-même, éventuellement nous le confessons à nos proches et nous sommes même fier de notre franchise et de notre courage. Mais losrque les autres nous accusent d'être dans l'erreur, nous rejetons généralement cette vérité et nous tentons de démontrer à notre interlocuteur que nous avons raison et qu'il n'y a pas d'erreur ! Un tel comportement ne fait qu'augmenter les difficultés que nous aurons à admettre ultérieurement que nous avions tort. Les gens considèrent généralement que la reconnaissance de leurs erreurs dévalorise leur importance et les humilie face aux autres. RIEN N'EST PLUS FAUX.

Reconnaître ses erreurs nous libère et nous grandit.

Reconnaitre sans délai ses erreurs, permet d'éviter de les mettre au centre de discussions souvent désagréables. Une franchise spontannée permet de désamorcer une situation aux retombéees potentiellement négatives.

Reconnaitre ses erreurs procure un soulagement, une certaine satisfaction et supprime le sentiment de culpabilité qui lui est associé. Ne répliquez JAMAIS à ceux qui vous accuse d'être dans l'erreur par la mise en évidence de leurs propres erreur. Gardez à l'esprit que c'est à partir de nos erreurs que nous nous améliorons.

La personne qui sait reconnaiitre ses erreurs,
s'élève au-dessus des autres et accède à un sentiment
de joie noble et privilégiée.

Lorsque vous êtes dans l'erreur, appliquez les principes suivant:
  • Si vous êtes dans l'erreur admettez le sans délai
  • Devancer l'accusation désarme celui qui vous accuse d'erreur
  • Les erreurs que vous reconnaissez sont préférables aux conséquences issuent des accusations provenant des autres
  • Reconnaiitre ses erreurs supprime le sentiment de culpabilité
  • On ne gagne rien à mettre au jour les erreurs des autres pour justifier ses propres erreurs.
En reconnaissant vos erreurs, vous permettez aux autres de prendre conscience qu'ils sont eux aussi faillibles et vous valorisez votre propre personnalité aux yeux des autres. En adoptant cette attitude, vous favorisez le développement de la tolérance chez eux.

Quand les autres ont tort
Vouloir prouver à quelqu'un qu'il a tort, c'est lui faire suivant le cas: perdre la face, lui faire sentir son infériroité, l'humilier, le blesser dans son orgeuil et surement vous rendre antipathique à ses yeux. Croyez-vous un seul instant que si vous dites à quelqu'un qu'il a tord qu'il va admettre et accepter spontanément votre point de vue? JAMAIS! Vous avez attaqué son intelligence, son jugement voir son amour-propre. Vous venez de mettre votre interlocuteur dans une position de risposte et il refusera de changer facilement d'opinion. S'il est vrai qu'il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort ni contrainte il en va tout autrement lorsqu'on vient nous affirmer que nous sommes dans l'erreur. C'est moins la remise en question de nos idées que notre amour-propre qui est en cause. Les gens détestent en général de changer d'opinion et rares sont ceux dont le jugement est objectif et lucide, la plupart souffrent de partialité flagrante.

Pour vous attirer la sympathie n'oubliez pas les règles suivante
  • Ce n'est pas en blessant l'amour propre des autres que l'on peut espérer sincèrement obtenir leur amitié ou leur respect
  • N'imposez pas vos opinions
  • Au lieu de blâmer vos semblables encouragez les
  • Chercher à comprendre les préoccupations et les désirs des autres